Comment rédiger le programme de mon projet de construction ?

Notions de base


Qu’est ce qu’un programme de construction ?

Le programme d’un projet de construction est fondamental. C’est le préalable à tout projet de conception. Il s’agit d’un ensemble d’informations concrètes et terre à terre relatives aux usages projetés. Le programme doit exprimer l’ensemble des besoins des futurs occupants : pièces, nombre, surface, usage, relations entre espaces, occupants etc.

Il doit donc être précis et détaillé pour servir de référence pendant les étapes successives de dessins du projet. À ce stade, il n’est pas question de tenir compte des contraintes ou faisabilités techniques. Cela sera l’objet des étapes suivantes.

Le programme sert aussi à résumer l’objectif général du projet en décrivant les objectifs, souhaits ou impératifs des utilisateurs.

Quand établir son programme ?

Le programme de construction doit être rédigé en amont de toute esquisse. En effet, avant même de se lancer dans des plans ou ébauches de projet spatial, il est important de prendre le temps de rédiger son programme. Lister ses besoins, questionner les espaces que l’on utilise, relever les manques actuels ou besoins futurs, identifier ses habitudes…

Asseyiez vous autour d’une table, lors d’un moment dédiée, avec l’ensemble des personnes décisionnaires. N’essayez pas de tout faire d’un coup, surtout que d’autres idées peuvent venir plus tard. C’est un moment d’échange qui fonde la base de votre projet commun.

Pourquoi définir le programme ?

Cette étape a pour but de connaître :

  • la surface approximative de votre projet,
  • le nombre de pièces qui le constitue,
  • les usages qu’il devra permettre,
  • les relations fonctionnelles (accès, vues) que devront avoir les espaces entre eux.

Un programme clairement établi permet d’éviter ou réduire les retours en arrière et oublis dont l’impact financier et architectural est d’autant plus important qu’ils arrivent tardivement dans le projet. Cela permet d’avoir une vision d’ensemble du projet, un fil directeur, une ligne de conduite, un objectif clair et commun sur lequel s’appuyer ensuite pour faire des choix et établir des priorités.

Il s’agit aussi et surtout de vérifier et ajuster la faisabilité financière du projet. C’est donc aussi le moment de s’assurer que le programme est compatible avec le budget (ou inversement!). Il est en effet important de se rendre compte des éventuelles incohérences le plus tôt possible afin de pouvoir choisir ses priorités sans se retrouver au pied du mur.

Cette phase de réflexion est également essentielle pour écarter toute idée reçue, avoir toutes les cartes en main et ne pas s’enfermer dans une forme ou un plan pré établi. Cela permettra de concevoir des espaces aux mesures justes, optimales, afin de mettre l’espace, et donc l’argent, là où il y en a besoin. Mais comme on l’a dit, cela prend du temps ! Donc plus vous serez pressés et plus le risque d’erreur, d’oubli ou de mauvaise conception est grand. C’est là tout l’avantage des plans types mais aussi leurs inconvénients.

Faire son programme dès le départ garanti une conception globale, optimale et cohérente finale. Cela évite les rajouts intempestifs de dernières minutes (un local technique en plus, une buanderie, un espace bureau etc.) qui auraient l’air d’une hernie ou nuirait à un autre espace. Établir un programme exhaustif évite donc aussi de devoir repartir à zéro ou dénaturer son projet après réception des devis si l’on a manquait de réalisme. En effet, il sert alors de référence pour trouver les pistes d’économie et établir des priorités.

Enfin, le programme est le point de départ au projet. Il donne la direction indispensable pour éviter la page blanche et permet de démarrer avec une ébauche de plan objective.

Notre méthode


Lister les informations générales

La première étape est de lister les informations générales du projet :

  • Adresse du terrain / maison / boutique
  • Superficie disponible / existante
  • Budget disponible pour la construction
  • Composition de la famille / du personnel : nombre, sexe, âge, metier
  • Adresse actuelle
  • Motif de changement et souhait
  • Calendrier souhaité

Cette étape peut paraître superflue dans le cas de la conception de sa propre maison mais permet de mettre à plat ses objectifs et de renforcer ses décisions.

En effet, se lancer dans un projet de construction ou de rénovation n’est pas une décision anodine. Un tel projet peut déclencher ou exacerber des conflits au sein d’un couple ou d’associés si chaque choix n’est pas clairement énoncé et pris en commun. L’étape de conception peut être une partie de plaisir pour l’un comme d’un désintérêt total pour l’autre. Il est donc essentiel d’être d’accord en amont de la conception sur les grandes lignes, notamment le programme, et de régler chaque désaccord au fur et à mesure. Ne pas étouffer les sujets de discorde pendant la conception est essentiel car la phase de chantier et de concrétisation du projet peut être explosive dès la première difficulté. Il n’est pas rare que des projets n’aboutissent pas malgré des mois de travail parce que les bases n’ont pas été clairement établies et validées en amont.

Ainsi, faire appel à une tierce personne (un proche, un architecte, un architecte d’intérieur, un artisan…) permet d’apporter un autre regard sur certains problèmes ou choix qui paraissaient inextricables. Se confronter à la critique (positive ou négative) peut faire peur mais permet de renforcer son projet et consolider ses choix !

Identifier ses besoins et habitudes

Cette étape consiste à questionner toutes les habitudes de notre quotidien et nos besoins en terme d’espace, de pièce, de rangements, d’usages etc. Pour identifier l’ensemble de ces besoins et ne rien oublier vous pouvez :

  • Lister les pièces que vous souhaitez, que ce soit des plus classiques aux plus spécifiques. Regroupez-les dans un tableau en colonne et écrivez en face une surface estimée dédiée. Il s’agit là de la première ébauche de votre tableau de surface (voir l’article plus détaillé sur le Tableau de surface). Exemple : une cuisine fermée, une arrière cuisine, un dressing, trois chambres, un atelier pour la mécanique etc.
  • Lister pièce par pièce vos besoins en équipements spécifiques. Pour ce faire, faites un tableur Excel avec un onglet par pièce et dans lequel vous écrivez la liste des équipements spécifiques pour chaque pièce. Il s’agit là de vos fiches espaces que vous allez agrémenter en affinant votre programme (voir l’article plus détaillé sur les fiches espace). Exemples : Vous voulez un frigo américain, une hotte à air extrait, un évier double etc. dans votre cuisine. Vous voulez mettre la commode de votre grand mère dans la salle à manger ; une double vasque et la machine à laver dans votre salle de bain ; conserver votre lit et certains meubles. Etc.
  • Lister les usages dédiés à chaque pièce. Ces derniers ne font pas forcément appel à une pièce dédiée mais devront être intégrés à votre projet. Pour ce faire, notez les dans l’onglet de chaque pièce de vos fiches espace. Exemples : vous faites de la musique, il faut donc prévoir un espace dédié à la maison (précisez quel instrument et pour bien faire, mesurez quel espace il vous faut pour être à l’aise lorsque vous jouez). Vous faites du télétravail, il vous faut donc un espace bureau à la maison (combien d’écrans, combien de plan de travail, quelle intimité prévoir en cas de visio conférence…). Vous souhaitez pouvoir manger à 12 dans votre salle à manger. Vous faites du sport entre midi et deux, il faut donc prévoir un espace douche dans vos bureaux. Etc.
  • Indiquer la nature des revêtements souhaités dans chaque pièce. Pour ce faire, complétez à nouveau vos fiches espaces ! Cela peut vous sembler évident, pourtant cela impacte le coût des travaux, l’entretien et l’esthétique. En effet, passer d’un sol en parquet bois à un sol en linoléum peut être une belle source d’économie lorsque viendra le moment de serrer la vis. Il s’agit donc là d’indiquer vos souhaits mais également vos hésitations ou indifférences les cas échéant.

Cela peut paraître fastidieux, mais c’est le seul moyen pour que votre maison, espace de travail, boutique etc. soit à votre image, ne ressemble à aucune autre et soit surtout adapté à votre mode de vie, agréable et facile à vivre. Ils constitueront la check-list à respecter tout au long de la conception.

De plus, un espace bien conçu passe par une pièce où chaque chose a une place adaptée et où les rangements ont été suffisamment prévus. Laisser place au vide, ne pas avoir une pièce encombrée, est un luxe aujourd’hui. Cela est possible sans surdimensionner bêtement son projet, mais simplement en identifiant bien en amont les futures utilisations. Il s’agit là d’optimiser son projet. L’optimisation permet soit de faire des économies, soit de dépenser ces économies ailleurs dans le projet !

Se servir de plan type ou dessiner d’abord un espace, le construire et réfléchir à l’aménagement ensuite est souvent improductif voire raté. En effet, chaque famille, chaque enseigne, chaque entreprise est différente. A l’heure où chaque mètre carré compte, chaque euros compte, il est essentiel de mettre en cohérence espaces et usages afin de dépenser son argent utilement.

« […] ma pensée architecturale et urbaine [se] concentrant sur l’Homme comme sujet unique et singulier dans une opposition radicale au rationalisme corbuséen qui concevait l’Homme comme un être anonyme et normé ».

Roland CASTRO, architecte

Comparer avec ce que l’on connaît

L’étape suivante est de se donner les moyens de se projeter correctement dans votre projet en se rapportant systématiquement à ce que l’on connaît. Pour cela :

  • Commencez par dessiner votre lieu de vie actuel. Vous pouvez le faire à la règle sur papier libre, pas besoin que cela soit esthétique ! Avec un décimètre en reportant 1cm sur le papier pour 1m dans la réalité (dessin au 1/100ème).
  • Munissez vous d’un mètre et prenez les deux dimensions de chacune de vos pièces. Reportez les sur un plan.
  • Indiquez approximativement l’emplacement des portes et fenêtres.
  • Calculez les surfaces de chaque pièce et reportez les dans votre tableau de surface.

Ceci est une bonne chose de faite ! Cela vous servira aussi bien pour établir votre programme que pour le dessin de votre projet.

Tant que vous tenez le mètre, profitez en pour mesurer également les éléments suivants afin de pouvoir les intégrer à votre projet :

  • Vos mètres linéaires de bibliothèque,
  • Vos mètres linéaires de penderie,
  • Vos mètres linéaires de placard,
  • Les trois dimensions des meubles que vous souhaitez conserver,
  • Les dimensions d’équipements spécifiques (outillages pour le garage, imprimante, cave à vin…),

En agissant ainsi, vous êtes sûrs de vous retrouver dans une maison adaptée à vos besoins et mieux que la précédente sur tous les points ! Cela vous permettra également de mieux vous projeter dans l’espace et d’éviter les déceptions ou déconvenues une fois construit. Il s’agira évidemment d’ajuster les dimensions à prévoir selon l’évolution de vos besoins en la matière.

Vérifier la cohérence financière

Un projet de construction inclut non seulement le budget des travaux de construction mais également des coûts annexes tels que : études de sol, étude RT, honoraires de maître d’œuvre, taxes, viabilisation, espaces extérieurs etc. Une fois le budget dédié aux travaux isolé, il s’agit de constamment vérifier la cohérence entre le nombre de m² créés/rénovés d’avec le budget disponible.

Cette étape est cruciale pour maîtriser votre budget et le résultat de votre projet. En effet, si vous avez sauté l’étape de budgétisation de l’opération, je vous recommande fortement d’y retourner (voir l’article Combien coûte un projet de construction). Vous y trouverez de plus amples explications.

Il s’agit donc ici de cibler, à quelques m² près, les surfaces de chaque pièce et du projet global afin de les multiplier par le coût des travaux au m² et d’ajuster le tout afin de démarrer avec des hypothèses cohérentes.

Les mètre carrés à prendre en compte dans les ratios dépendent de votre projet et doivent être convertis de surface utile en surface de plancher puis en SHON selon les cas (voir l’article Tableau de surface) :

  • En rénovation, on prend en compte la surface de plancher
  • En construction neuve, on prend en compte la SHON (surface hors œuvre nette), soit la surface de plancher avec l’épaisseur des murs périphériques

La cohérence à rechercher n’est pas la même selon que votre projet soit un projet de construction ou de rénovation.

Projet de rénovation

Dans le cas de la rénovation, il s’agit de comparer les m² souhaités avec ceux disponibles. Trois possibilités selon votre budget :

  • Votre budget permet de rénover l’ensemble de l’existant : vous devez donc répartir la surface disponible entre les différentes pièces projetées
  • Votre budget et le projet autorise la création de surface de plancher : vous comparez les m² souhaités avec ceux existants pour connaître la surface de l’extension nécessaire.
  • Votre budget est trop serré pour tout rénover : ajuster les m² de votre programme à votre budget pour rénover seulement le nécessaire.

Projet de construction

Dans le cas d’un projet de construction, il s’agit de comparer les m² souhaités avec ceux que permet de construire votre budget. Si votre budget ne permet pas de créer autant de m² que souhaités, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Revoyez à la baisse les m² pièce par pièce ou remettez en question le nombre de pièce etc. pour réduire le total de m². Par exemple : vous étiez parti sur une cuisine séparée de 10m² et un salon de 30m², vous pouvez opter pour un séjour avec cuisine ouverte de 35m². Vous aviez rêvé d’une chambre d’ami/bureau, vous pouvez vous rabattre sur un coin bureau dans le salon.
  • Si vous aviez opté pour un ratio de prix au m² haut pour des prestations élevés, vous pouvez repasser sur un ratio de base pour construire plus.
  • Vous pouvez revoir les prestations prévues pour les aménagements extérieurs dans le budget global de l’opération. Par exemple : vous aviez prévu une piscine, celle ci pourrait être faite dans quelques années, tout en prévoyant les éventuelles mesures conservatoires.

Si, par bonheur, vous avez la chance de constater que votre budget peut vous permettre de construire plus de m², vous pouvez au choix :

  • Rajouter des m² aux espaces prévues
  • Rajouter des pièces
  • Ajouter des prestations d’aménagements extérieurs dans votre budget global d’opération
  • Revoir votre ratio €/m² à la hausse afin d’améliorer le niveau des prestations de vos travaux
  • Faire des économies

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit là d’ajuster m² et ratio dans votre budget global jusqu’à l’équilibre parfait.

Faire un organigramme fonctionnel

Je vous propose ici de réaliser un organigramme fonctionnel, c’est à dire une ébauche de plan à l’échelle et orienté qui montre les relations des pièces entre elles. Pour ce faire :

  • Découper des rectangles à la surface de chaque pièce conformément à votre tableau de surface. Prenez une couleur pour les pièces de jour (rouge par exemple), une couleur pour les pièces de nuit (jaune), une couleur pour les pièces d’eau (bleu : salle de bain, buanderie, cuisine…)et une couleur pour les locaux techniques (gris : garage, local technique piscine, couloir…),
  • Découper des rectangles correspondant aux espaces extérieurs de couleur verte,
  • Sur une feuille de papier vierge indiquez les points cardinaux (Nord Sud Est et Ouest),
  • Organisez les pièces entre elles en pensant aux relations que vous souhaitez. Par exemple, vous voulez que la cuisine soit collée au garage pour avoir un accès direct l’un à l’autre. Que la chambre parentale soit dissociée des chambres enfants. Que le salon donne accès et vues sur la terrasse. Que la terrasse soit orientée ouest. Etc.

Cet exercice est en réalité un premier moyen de dessiner votre plan de maison de manière complètement libre. En effet, en passant directement sur l’ordinateur ou avec une règle, vous risquez de vous sentir trop contraints ou d’être réduits dans votre créativité par vos outils (feuille de papier trop petite, logiciel trop complexe pour démarrer etc.).

Je vous recommande de dessiner vos pièces en rectangle et non en carré. Il est beaucoup plus facile d’aménager des espaces orientés que non orientés. Un rectangle est orienté car il montre une direction. Tandis qu’un carré, de la même manière qu’un cercle, n’a pas de direction privilégiée.

Vous pouvez ainsi faire des tas de combinaisons et prendre à chaque fois une photo pour les comparer ensuite. Sur ces photos, vous pouvez les imprimer et indiquer les relations visuelles par des flèches ou physique par des portes. Dans le cas d’une rénovation et de manière générale, cet exercice a surtout pour but de valider les relations fonctionnelles des espaces entre eux.

Dans le cas d’un projet de construction neuf, vous pouvez ensuite, à la même échelle, dessiner votre terrain avec la bonne orientation sur votre feuille vierge et y positionner vos espaces. Cela vous donnera une première idée de l’emprise au sol que représente votre projet.

Si vous souhaitez un étage à votre projet, dissociez les pièces destinées à l’étage de celles du bas et procédez de même.

Erreurs fréquentes


Ne pas définir de programme

Une des erreurs les plus classiques est de ne pas rédiger de programme du tout et de se lancer directement dans le dessin des plans. En effet, cela semble évident et facile de concevoir une maison car c’est le lieu que l’on connaît le mieux. Pourtant il s’agit là du projet le plus difficile à faire parfaitement. Une maison doit permettre des tas d’usages très variés pour des personnes ou familles très différentes avec souvent un maximum de contraintes (surface réduite, normes thermiques, réglementations d’urbanisme, terrain spécifique etc.).

Dans les grandes lignes évidemment le programme est toujours le même. Des chambres, un séjour, une cuisine, une salle de bain… Mais ce sont les petits détails et le bon dimensionnement de ces espaces à vos besoins qui feront que votre maison sera parfaite ! Voilà pourquoi il faut avoir bien identifié ces besoins et ne rien oublier avant de se lancer.

Ne porter attention qu’aux m²

Une autre erreur fréquente est de ne juger un espace qu’à ses mètres carrés. Or, deux espaces de même surface n’ont pas du tout les mêmes capacités d’ameublement ou d’usage selon :

  • L’emplacement des fenêtres. Par exemple : un séjour avec de grandes baies vitrées partout rend difficile l’ameublement et ne permet pas de mettre des meubles contre le mur donc réduit sa capacité d’aménagement etc.
  • La forme de la pièce et sa porte d’entrée. Par exemple : une chambre rectangulaire dans laquelle on entre dans un angle permet d’avoir d’un côté un placard avec coin bureau et de l’autre le lit sans m² de circulation superflue. Tandis qu’une chambre carré dans laquelle on entre par le milieu est beaucoup plus compliquée à meubler et fait perdre des m².
  • La position des portes. En effet, une pièce qui sert de passage pour atteindre une autre pièce intègre des m² invisibles de circulation. Ces m² perdus ne peuvent pas être meublés et peuvent entrer en conflit avec d’autres usages. Par exemple : lorsqu’il faut traverser le séjour pour atteindre la cuisine. Si les portes se font face, l’espace dédié à la circulation est minimisée et les espaces restant sont orthogonaux donc faciles à aménager. Mais si elles sont disposées en diagonale l’une de l’autre, l’espace perdu est beaucoup plus important et laisse deux espaces triangulaires bien plus compliqués à aménager.

Questions fréquentes


Peut-on modifier son programme plus tard ?

Pas de panique si vous vous rendez compte que vous avez oublié quelque chose, devez enlever ou envie de rajouter des m² ! Tant que le projet n’est pas construit, tout est réalisable. Si la modification est importante, la règle est de ne pas hésiter à remettre en question le projet dans son ensemble !

En effet, un projet réussi est un projet cohérent et unitaire. Il n’y a rien de plus visible et disgracieux que le rajout intempestif d’un local technique sur un bâtiment rectangulaire par exemple. De plus, si vous avez bien conçu et optimisés vos espaces intérieurs, vous ne pourrez pas rajouter des m² n’importe où et n’importe comment sans nuire au reste du projet. Mais comme vous connaîtrez les marges de manœuvre disponibles, les pistes pour intégrer ces modifications viendront d’elles mêmes.

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